Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO célébrera l’année prochaine son 25e anniversaire. Depuis deux ans environ, le Syndicat vit des relations de travail des plus difficiles. L’explosion du nombre de griefs en est une illustration. Entre le 1er octobre 2016 et le 23 octobre 2017, ce sont 31 griefs qui ont été déposés! Derrière chaque grief, il y a des personnes chargées de cours qui souffrent de la dégradation de nos relations de travail.
Ces entorses à la Convention collective ont un coût humain considérable. La méfiance gagne du terrain, et les personnes chargées de cours se sentent de moins en moins intégrées à l’UQO. Par ailleurs, la dégradation de nos relations de travail comporte un coût financier important. En un peu plus d’un an, ce sont neuf journées d’arbitrages qui ont servi à régler nos différends. Notons qu’une journée d’arbitrage coûte entre 3000 $ et 5000 $ à l’UQO! En fin de compte, ce sont les étudiantes et les étudiants ainsi que les contribuables qui payent pour cette mauvaise gestion.
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