Le 27 novembre 2017 avait lieu une Assemblée générale extraordinaire du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO). À cette occasion, 93 % des membres ont adopté une résolution prévoyant une intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée.
Ces demandes servaient à nous diviser en créant plusieurs catégories : les personnes en simple emploi et les personnes en double emploi, les personnes habitant la région et les personnes habitant à l’extérieur, etc. De plus, l’UQO s’attaquait au fonctionnement même du Syndicat en proposant une diminution drastique des libérations syndicales.
En plus de tenter de diviser les personnes chargées de cours, l’UQO a joué la carte de l’enlisement de la négociation. Il a fallu six mois pour que l’Employeur daigne répondre aux demandes syndicales. Ces tactiques de division et de démobilisation n’ont pas réussi. Le SCCC-UQO en est ressorti plus fort et uni.
L’UQO a accepté de négocier le 5 décembre. Par contre, le fossé reste énorme entre les demandes patronales et syndicales. L’état de la négociation laisse entrevoir une grève générale. Il a été décidé, par respect pour nos étudiants, de ne pas perturber le trimestre d’automne qui tire à sa fin. Pour l’instant, le Syndicat mise sur les quatre prochaines rencontres pour arriver à une entente. Sinon, il sera prêt pour l’hiver.
Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO
Nicolas Harvey, vice-président aux communications du SCCC-UQO
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