Le dossier « Condition féminine » est sous la responsabilité du Comité de la condition féminine du SCCC-UQO, comité qui a été officiellement créé en Assemblée générale statutaire le 17 octobre 2016.
La création de ce Comité de la condition féminine s’inscrit notamment dans la volonté de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de « susciter la formation de comités de condition féminine dans les syndicats locaux, les fédérations et les conseils centraux », dans le constat selon lequel plus de la moitié des membres du SCCC-UQO sont des femmes et dans la sensibilité des membres du SCCC-UQO au fait que « les conditions de vie et de travail des femmes sont caractérisées par la précarité d’emploi, la disparité de revenus, leur faible représentativité dans les lieux de pouvoir et leur responsabilité encore majeure à concilier les exigences familiales et professionnelles. Elles sont aussi confrontées à des problématiques spécifiques en santé et sécurité du travail, en matière de discrimination, de harcèlement, de contrôle et de violence de même qu’à une marginalisation dans certains milieux de travail majoritairement masculins ».
Le Comité de la condition féminine du SCCC-UQO, inspiré par le Comité national de la condition féminine de la CSN, s’est doté du mandat suivant :
- Poursuivre l’étude de l’oppression spécifique des femmes et, au besoin, préparer des dossiers spéciaux;
- Surveiller l’évolution des conventions collectives du SCCC-UQO sur les questions spécifiques à la condition féminine;
- Organiser et participer à des activités de sensibilisation à la condition féminine;
- Proposer au Comité exécutif l’une de ses membres pour représenter le SCCC-UQO auprès du Comité de condition féminine du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO);
- Diffuser et participer aux activités organisées par les organisations féministes alliées, y compris le Comité de condition féminine du CCSNO, le Comité national de la condition féminine de la CSN et du Comité femmes de la FNEEQ;
- Réfléchir aux effets de l’intersectionnalité des rapports de pouvoir (par exemple, mais ne se limitant pas au : racisme, sexisme, âgisme, hétérosexisme, cisgenrisme, classisme) sur les conditions de vie, de travail et de militantisme des femmes membres du SCCC-UQO;
- Développer des outils de militantisme syndical permettant la création et le maintien de structures inclusives et non oppressives;
- Travailler à l’inclusion de la diversité sexuelle et de genre au sein des instances du SCCC‑UQO, notamment en encourageant l’usage d’un vocabulaire juste et inclusif en matière d’emploi, de militantisme et de communications syndicales;
- Entreprendre toute autre activité jugée nécessaire pour défendre les intérêts des femmes membres du SCCC-UQO ainsi que l’avancement de la condition féminine à plus grande échelle.
Le nom des personnes élues à ce Comité se trouvent dans la section Représentants de notre site Internet. Cette page sera alimentée au fur et à mesure que les membres de ce Comité se pencheront sur des dossiers liés à son mandat.
Membres du comité responsable du projet Pour une communauté universitaire exempte de harcèlement, de violence et d’agression à caractère sexuel à l’UQO.
Le SCCC-UQO est ravi de compter sur trois personnes chargées de cours pour représenter les personnes chargées de cours auprès du comité responsable du projet Pour une communauté universitaire exempte de harcèlement, de violence et d’agression à caractère sexuel. Les personnes nommées par le SCCC-UQO sont les suivantes :
- Catherine Béland (représentante du SCCC-UQO pour le campus de Saint-Jérôme);
- Laurence Clennett-Sirois (représentante du Comité de la condition féminine du SCCC-UQO);
- Rim Zib (représentante du SCCC-UQO pour les campus de Gatineau).