Conference de presse chargés de cours
171026 Photo : Simon Séguin-Bertrand
GATINEAU, QC, le 26 oct. 2017 /CNW Telbec/ – Des syndicats représentant des chargées et des chargés de cours du Québec sont en rencontre les 26 et 27 octobre prochains à Gatineau afin d’appuyer le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) en négociation depuis près d’un an. Ces syndicats, affiliés à la Fédération des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), représentent près de 12 000 enseignantes et enseignants. Ils ont choisi de tenir leur réunion régulière à Gatineau pour exprimer leur solidarité à leurs collègues de la région.
À l’UQO, aux campus de Saint-Jérôme et de Gatineau, près de 60 % des cours de 1er cycle sont enseignés par les personnes chargées de cours. Elles enseignent même au 2e cycle. Or, malgré cette situation, elles n’ont pas de sécurité d’emploi. Elles vivent au rythme des trimestres. « Nous réclamons une équité intergroupe sur le plan salarial », a indiqué la présidente du SCCC-UQO, Marie-Josée Bourget.
Le SCCC-UQO a obtenu un mandat de moyens de pression de son Assemblée générale le 6 mars 2017. « Notre Convention collective est échue depuis le 31 décembre 2016. Nous n’avons plus aucun signe de la part de l’université qu’elle souhaite régler pour Noël. Pourtant, c’était l’intention des parties en janvier dernier. Le Syndicat veut une meilleure sécurité d’emploi et une réelle intégration de ses membres à la vie universitaire. Nous n’aurons d’autre choix que d’intensifier nos moyens de pression », de répliquer la présidente.
« La présence à l’UQO de représentantes et de représentants des syndicats de chargées et chargés de cours des universités québécoises est un message fort que nous voulons lancer à la direction. Elle doit négocier de bonne foi et parvenir à un règlement dans les prochaines semaines. Nous sommes très critiques envers l’attitude de la partie patronale à la table de négociation. L’ensemble des chargées et chargés de cours du Québec se tiennent debout derrière ceux de l’UQO », affirme pour sa part, Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ-CSN et responsable du Regroupement université.
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