Mot de la présidente
Depuis le début de la négociation de la septième Convention collective, nous avons vécu plusieurs émotions. Nous avions convoqué une Assemblée générale extraordinaire le 6 mars 2017 afin de dénoncer les demandes patronales initiales. Ces demandes servaient à nous diviser en créant plusieurs catégories : les personnes en simple emploi et les personnes en double emploi, les personnes habitant la région et les personnes habitant à l’extérieur, etc. De plus, l’UQO s’attaquait au fonctionnement même du Syndicat en proposant une diminution drastique des libérations syndicales.
Les mois ont passé, mais la négociation n’a pas véritablement avancé. Il est clair que l’UQO ne souhaite pas un règlement rapide. Ne pas commenter nos demandes monétaires plus de cinq mois après leur dépôt est inacceptable!
C’est pourquoi nous demandons à nos membres de se prononcer sur l’intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée. Un tel vote n’entraînerait pas automatiquement une grève. Il nous permettrait surtout de démonter notre unité et notre détermination à la table de négociation. C’est la seule manière que nous voyons pour accélérer cette négociation qui n’en finit plus.
Peu importe votre opinion sur l’opportunité d’un vote de grève, nous vous prions de venir en grand nombre à l’Assemblée générale du 27 novembre. La démocratie, la transparence et l’unité font notre force!
Marie-Josée Bourget
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