Chères membres,
Chers membres,
Une nouvelle année arrive et avec elle, un combat pour nous. L’Employeur veut que le renouvellement de notre Convention collective soit à coût nul. Cela veut dire que si nous avons une augmentation d’un côté, nous aurons une baisse de l’autre. Il nous indique clairement que les autres groupes n’ont pas eu d’augmentation salariale à l’extérieur des paramètres du secteur gouvernemental et que par équité, nous ne pourrons en avoir non plus.
Pourtant, la liste est longue des éléments pour lesquels nous n’avons pas de parité avec les autres groupes. Voici les trois plus importants :
- les exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) peuvent faire en sorte que nous ne puissions plus enseigner même après plusieurs années d’expérience. Les profs conservent leurs droits d’enseigner à vie et surtout, n’ont pas à satisfaire aux EQE.
- l’évaluation de l’enseignement peut servir à nous congédier. Pour nos collègues profs, c’est seulement pour les personnes qui n’ont pas encore leur permanence que le poids est aussi important.
- la sécurité d’emploi est faible. D’un trimestre à l’autre, nous ne savons pas ce que nous enseignerons. La diminution du nombre d’étudiantes et d’étudiants, l’embauche d’une professeure ou d’un professeur qui a les mêmes compétences que nous, l’embauche de doctorantes et doctorants ou de professeures et professeurs à la retraite peuvent nous faire perdre notre emploi ou avoir un effet sur le nombre de cours que nous pouvons enseigner.
Notre rattrapage salarial est loin d’être terminé. Le slogan de la négociation de notre deuxième Convention collective, à travail égal, salaire égal, n’est toujours pas acquis. En 1999, une étude de l’Institut de la statistique du Québec indiquait que pour la partie enseignement d’un professeur, la rémunération s’élevait à 10 000 $. En 2017, en négociation de notre septième Convention collective, nous n’avons toujours pas ce salaire, et les professeures et professeurs ont eu plusieurs augmentations depuis ce temps.
Quand il fait référence à la parité, l’Employeur doit regarder toutes les facettes de notre réalité. En enseignant près de 70 % des cours de premier cycle, de 30 % des cours de deuxième cycle et voire, de 10 % au troisième cycle, nous ne pouvons être considérés comme des employées et employés de seconde classe. Maintenant, nous devons même nous battre pour conserver nos acquis.
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Pour le trimestre d’hiver, je serai à Saint-Jérôme le jeudi de 13 h 30 à 15 h 30. Venez me rencontrer en prenant rendez-vous par courriel à marie-josee.bourget@uqo.ca. Pour les personnes de Gatineau, un rendez-vous téléphonique sera possible.
Nous devons nous souhaiter une Convention collective juste et équitable pour 2018.
Bonheur et santé à toutes et à tous!
La présidente,
Marie-Josée Bourget
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