Si Lise Bissonnette a péché par amalgame de deux problèmes distincts, mais reliés – celui du financement de l’UQAM et celui du financement du réseau de l’Université du Québec en général – M. Dubuc a péché par sa méconnaissance du milieu universitaire québécois, canadien et international, mais aussi par un certain réflexe intellectuel de ce que l’on pourrait appeler « darwinisme économique mythique ».
Parlons de l’UQAM que nous vivons, respirons et rêvons. Mis à part les départements « nobles », pour reprendre les termes de M. Dubuc, l’UQAM n’a absolument rien à envier aux meilleures universités québécoises et canadiennes, autant dans les sciences pures (informatique, mathématiques, statistiques) et naturelles (biologie, chimie, sciences du climat), que dans les sciences humaines (psychologie, linguistique), sociales (communications, sociologie) ou de gestion (ESG), selon les indicateurs de performance habituels (publications, citations, subventions). Lire la suite
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