Quatre mois de prison et trois ans de probation. C’est la sentence à laquelle a été condamné Alexandre Chebeir, accusé de harcèlement criminel pour avoir envoyé des photos de Marc Lépine à des groupes féministes. Le juge semble avoir voulu infliger une peine suffisamment dissuasive et la couronne s’est dite très satisfaite. Le maximum pour une telle accusation poursuivie par procédure sommaire est de six mois.
Sandrine Ricci, coordonnatrice du Réseau québécois des études féministes (RéQEF), a porté le dossier en son nom, mais elle partage ce qu’elle estime être une « excellente nouvelle » avec les femmes et les étudiantes de ce réseau. « Il y a un drame humain là-dessous, mais il y a un drame collectif qui est qu’il y a un problème de cyberharcèlement en ce qui a trait à ces commentaires haineux qui pullulent sur les réseaux sociaux, particulièrement envers les féministes, mais pas seulement elles », a dit Mme Ricci. Lire la suite
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.