Le témoignage fait récemment dans les pages du Devoir par le professeur — en lockout — Étienne St-Jean de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), où il écorche au passage ses collègues chargés de cours, m’a totalement renversée. « Mais même si j’ai beaucoup d’estime pour ces personnes [chargés de cours], qui font un travail formidable, elles ne font qu’entrer donner leurs cours, et repartir par la suite. […] Ça coûte moins cher […]. […] Ils n’amènent pas de bourses pour les étudiants, ni de subvention de recherche […]. Ils n’inventent pas de nouvelles formations, ni ne créent de solutions pour vaincre les cancers, ni n’inventent des nouveaux biocarburants pour être prêts quand il n’y aura plus de pétrole. Bref, on ne leur permet pas de changer le monde, on leur demande de le faire rouler. » Quel préjugé (ou ignorance crasse ?) ! Loin d’être absolument découragée, j’aime penser que la plupart de mes collègues professeurs permanents ne partagent pas cette opinion. Lire la suite
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