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Les 22, 23 et 24 août 2018 se tenait le Encuentro Internacional ¨El Trabajo Del Futuro¨ à Mexico. Cette rencontre était organisée par le STUNAM (Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Université nationale autonome de Mexico) qui compte plus de 30 000 membres. Quatre cent mille étudiantes et étudiants sont inscrits à cette université; ces nombres sont hors norme pour nous.

J’ai été invitée à présenter une communication en remplacement du vice-président responsable du Regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), Richard Bousquet, et comme représentante du COCAL (Coalition of Contingency Acamedic Labor). Vous le savez, notre fédération compte près de 32 000 membres distribués dans 101 syndicats. Le Regroupement université, quant à lui, inclut treize syndicats et environ 10 000 membres. La négociation regroupée qui vient de fêter ses vingt ans représente la raison de notre succès. Les gains des uns font les objectifs des autres, les expériences et même les défaites des uns outillent les autres. C’est d’ailleurs le STUNAM qui a déboursé mes frais de déplacement.

L’enseignement à distance, la sous-traitance dans les universités, les effets de l’automatisation et de la mondialisation ont été traités par les différents présentateurs. L’organisation du travail se modifie.

Notre collègue américain, Vinni Tirelli, a dépeint les effets de la décision Janus. Les personnes n’ont plus à payer de cotisations syndicales, et ce, même si elles profitent et profiteront des gains faits par les syndicats. Quel recul! Vont-ils vers la mort des syndicats, alors que les conditions de travail des chargées et chargés de cours aux États-Unis sont tellement inférieures aux nôtres?

Même pour les syndicalistes de l’Amérique latine, le déficit 0 et l’augmentation de la tâche sont des freins à de meilleures conditions de travail.

La montée de la droite se fait sentir dans les Amériques tout entières. Nous devons la contrer. Ensemble, nous pourrons assurer une meilleure qualité de vie pour toutes et tous.

Marie-Josée Bourget
Présidente du SCCC-UQO