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L’Assemblée générale du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) a adopté à l’unanimité une résolution appuyant sans réserve les tutrices et tuteurs de la TÉLUQ. Ces derniers ont voté massivement pour la grève le 1er novembre 2018.

« Nous avons toujours considéré que les personnes tutrices faisaient partie des nôtres. Lors de la grève du Syndicat des tutrices et tuteurs (STTTU) en 2008, nous les avions appuyés sans réserve et nous ferons la même chose 10 ans plus tard », a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.

Les tutrices et tuteurs, qui sont sans contrat de travail depuis plus de 22 mois, risquent la disparition. La TÉLUQ a tenté de précéder à leur licenciement collectif en ayant recours à la sous-traitance ainsi qu’à la création du statut de professeur contractuel. « Nous demandons à la TÉLUQ de négocier de bonne foi et de valoriser leur profession », a soutenu Marie-Josée Bourget. Une menace de déqualification plane aussi sur les personnes tutrices, car la TÉLUQ aimerait les confiner à la correction malgré leurs grandes qualifications.

Le SCCC-UQO compte près de 700 membres à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est affilié à la FNEEQ-CSN. Le Syndicat a été fondé en 1993 et fête ses 25 ans cette année.