Quatre futurs géographes de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) auraient été intoxiqués à la « drogue du viol » au cours de quatre fêtes étudiantes depuis le début de 2017, a appris La Presse. Une série noire sur laquelle enquêtent les services de sécurité de l’établissement.
« Ça n’a plus de sens, a confié l’une des victimes à La Presse, refusant toutefois d’être nommée. J’ai honte. Dans ma tête, je me blâme beaucoup. »
Un cinquième cas survenu dans les trois dernières années s’ajoute au bilan, sans toutefois qu’une date précise puisse y être associée.
« Mon dernier souvenir, c’est que je parlais avec des amis. Après ça, c’est extrêmement flou », a relaté la victime, certaine « à 100 % » d’avoir été intoxiquée contre son gré au GHB, une drogue parfois glissée dans un verre par un agresseur sexuel afin d’émousser les réflexes d’une proie. « Après ça, j’ai été malade pendant deux jours. » Lire la suite