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La campagne pour la rémunération de tous les stages qui se déroule actuellement au Québec devra se solder par un gain pour la population étudiante. Il s’agit d’une question d’équité entre les générations, mais aussi de partage de la richesse. Une société qui s’appuie sur du travail gratuit, c’est une société qui érige en système l’exploitation d’une part des membres de la collectivité.

D’abord, il est vrai que le ministre Jean-François Roberge devra baliser ce qu’on reconnait comme un stage. Il y a d’un côté des stages dits « d’observation », où un(e) étudiant(e) apprend en côtoyant des professionnel(le)s de son milieu. De l’autre, il y a des stages « offrant » une expérience de travail très proche de la réalité en terme de responsabilités et de tâches à accomplir (mais très loin en terme de salaire).

Il y a aussi une panoplie de situations non-définies où l’on se retrouve à faire un peu d’observation et un peu de travail gratuit. On y est officiellement pour de l’observation et on se retrouve avec des tâches connexes; on y est officiellement pour travailler et on se retrouve à porter les bouteilles d’eau. Lire la suite