Pour redonner confiance envers le système de justice aux victimes de violences sexuelles, Québec a mandaté lundi un comité d’experts chargé de trouver des solutions pour mieux les accompagner.
« Si des victimes se sont tournées vers les réseaux sociaux ou vers les médias pour dénoncer, c’est parce qu’il y a un problème […] il y a un déficit de confiance envers le système », souligne la ministre de la Justice, Sonia LeBel.
Deux ans après le mouvement de dénonciation #MoiAussi, Québec a formé un comité d’experts sur l’accompagnement des victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale.
Questionnée à savoir si le regain de confiance du public passera par davantage d’accusations et de condamnations, la ministre LeBel demeure prudente, rappelant qu’il s’agit d’un problème complexe, avec de nombreux facteurs à prendre en compte. Lire la suite