Candidate à la présidence
Avec mes onze années d’expérience à la présidence du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec, je sollicite un nouveau mandat. Mes forces se situent dans mon expérience en lien avec la vie syndicale et l’enseignement ainsi que la défense des conditions de travail des personnes chargées de cours.
L’enseignement à distance sera au cœur des défis que nous devrons relever pendant les deux prochaines années. Le prochain mandat servira, entre autres, à établir les conditions de travail en enseignement à distance. Les cours à distance que j’ai élaborés, l’enseignement de ce type de cours que je fais dans deux universités ainsi que ma participation au Comité sur la formation à distance (FAD) de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) me permettront de mieux défendre nos intérêts.
La diversité de notre représentation est un objectif important pour moi et j’en suis porteuse, particulièrement depuis mon retour en 2013. Dans nos instances, nous devons avoir des personnes de tout horizon avec des mandats clairs. J’essaie avec les membres du Comité exécutif de faire sorte que tant les personnes de Saint-Jérôme que de Gatineau, les femmes que les hommes, les plus jeunes que les moins jeunes, les personnes qui vivent de leurs charges de cours, celles qui ont un autre travail à temps plein, celles à la retraite d’un autre emploi aient leurs places dans nos rangs.
Toutes les instances en vidéoconférence et la présence assidue des membres du Comité exécutif à Saint‑Jérôme ont compté et comptent toujours comme des éléments essentiels à notre vie syndicale. Le site à l’Université du Québec à Montréal nous permet d’inclure des membres qui ne viendraient pas à nos instances autrement. Pour le prochain mandat, j’aimerais que nous essayions de faire un conseil syndical (sans élections) où tout le monde serait à distance. Nous avons fait plusieurs rencontres de tous les délégués et déléguées de module ainsi, et le taux de participation a été excellent.
Le soutien aux membres pendant les diverses grèves a fait partie de mes priorités. Vous avez reçu des courriels de ma part sur les façons de procéder quand les professeures et professeurs ou les étudiantes et étudiants étaient en grève. Nos membres qui enseignent en sciences de l’éducation sont encore touchés cette semaine. Nous nous sommes déplacés ou vous avons téléphoné pour nous assurer que vous connaissez vos obligations et vos droits.
Les suites de la Politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel doivent demeurer dans nos priorités. D’ici septembre 2019, les modalités de dépôt des plaintes, les suivis pour les victimes tant à Saint-Jérôme qu’à Gatineau doivent être établies en fonction de nos besoins et surtout, pas seulement pendant les heures ouvrables. Je suis étroitement les travaux du Comité permanent par notre représentante. Notre Comité de la condition féminine que je préside y veille également.
L’évaluation de l’enseignement me tient également à cœur. L’Employeur est toujours à travailler sur une modalité en ligne. Comment pouvoir réagir à des propos haineux, blessants, inappropriés? La vision clientéliste des universités doit être opposée à la qualité des cours. Les fonctionnements qui diffèrent d’un conseil de module à un autre sont problématiques. Nous avons interpelé le Doyen à cet effet. Nous devons avoir des procédures claires et uniformes.
Le travail en comité exécutif doit porter ses fruits. Je me considère une personne d’équipe, et arriver à des consensus dans nos échanges est l’une de mes priorités.
Mon expérience d’enseignement passée et présente me permet de comprendre les réalités de toutes et tous. Les délais d’attribution, les salles de classe, les étudiantes et étudiants avec des mesures adaptatives ne représentent que quelques aspects importants de notre travail.
Notre travail intersyndical à l’UQO comme à la FNEEQ nous rendent plus forts. Ces unions nous permettent de nous préparer aux divers défis et de maintenir nos acquis. J’y participent activement.
J’espère sincèrement recevoir votre appui. Soyez assurés que je travaille et travaillerai encore avec vous et pour vous si vous me le permettez.
Solidarité!
Marie-Josée Bourget