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Chères membres,
Chers membres,

Je tiens à vous remercier très sincèrement d’avoir à nouveau appuyer ma candidature comme présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais pour un nouveau de mandat de deux ans.

Cette année, les principaux dossiers que nous mènerons sont l’enseignement à distance, les délais de traitement des dossiers de relations de travail, le processus d’attribution des charges de cours en ligne de même que l’évaluation des enseignements en ligne avec un nouveau formulaire.

Ma position est claire sur l’enseignement à distance. Nous devons nous réjouir que l’UQO se lance dans cette formule d’enseignement, mais cela ne doit pas se faire au détriment de nos conditions de travail. Le fait que nous enseignons plus de 60 % des cours de premier cycle, plus de 30 % des cours de deuxième cycle doit être tenu en compte. Nous avons droit à des formations équitables rémunérées données le soir et la fin de semaine prises dans un budget qui n’est pas notre budget de perfectionnement. Ce budget est déjà insuffisant. L’UQO doit, entre autres, embaucher du personnel de soutien et professionnel pour soutenir les étudiantes et étudiants, et nous être en appui dans une période étendue à plus des heures ou jours ouvrables. Nos tâches ne doivent pas non plus être morcelées.

Nous sommes en ce moment à déterminer les procédures judiciaires à entreprendre pour que notre Employeur respecte notre Convention collective. Les délais y sont prescrits et non, suggérés. Cette réalité ne semble pas du tout être comprise de l’Employeur et détériore grandement nos relations de travail.

Depuis maintenant cinq ans que d’un trimestre à l’autre, nous entendons dire que le processus d’attribution sera en ligne. Toujours rien! L’Employeur nous dit que ce sera pour le trimestre d’automne 2019. Nous serons vigilants dans ce dossier. Comment croire que l’enseignement en ligne fonctionnera bien à la suite de ce constat?

Pour ce qui est du processus d’évaluation, nous avons beaucoup de réserves sur plusieurs plans. Tout d’abord, le seuil de 3,6/5 comme note jugée insatisfaisante n’est pas respectée dans plusieurs départements. Par ailleurs, à la suite des rencontres réalisées avec nos délégués et déléguées de modules, nous avons su que plusieurs conseils de module faisaient des rencontres pour lesquelles les documents d’évaluation étaient envoyés par courriel. Comment est-ce possible quand les rencontres doivent être réalisées à huis clos? Certaines directions de module indiqueraient que les formulaires de contexte d’enseignement ne peuvent être remis aux rencontres de module. Pourquoi? Ce document a justement été créé pour notre défense si le cours n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Dans certains modules, les formulaires ne seraient même pas acheminés aux directions de module ou de département.

Au Comité de la culture d’excellence en enseignement, nos deux représentantes travailleront à l’élaboration d’un nouveau formulaire. Nous suivrons de très près les travaux de ce Comité. L’objectif que cette évaluation soit effectuée électroniquement serait également visé. Les recherches sont claires : ce mode pénalise, entre autres, les femmes et les membres du groupe LGBQ. Comment seront traités les propos désobligeants et même parfois, haineux? Tout cela m’importe grandement, et nous citerons les recherches en appui à ce sujet.

Finalement, soyez assurés que la collégialité ainsi que les assurances collectives font toujours partie de notre travail. En plus de l’enseignement à distance, ces deux dossiers sont traités à notre Fédération, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (FNEEQ/CSN). Nous y sommes très actifs.

Encore merci, et bonne fin de trimestre d’hiver 2019.

Marie-Josée Bourget
Présidente