C’est plutôt incongru et scandaleux de la part d’un établissement d’enseignement public de cette envergure, surtout après des représailles envers la présidente pour ses activités syndicales.
Choqués et indignés par la décision de l’Université Téluq de lancer un appel d’offres pour obtenir les services de correcteurs externes qui feront une partie du travail des tutrices et des tuteurs en grève générale depuis le 28 janvier, les délégué-es au Congrès du Conseil central du Montréal métropolitain manifestent ce midi devant les bureaux du premier ministre pour réclamer son intervention.
« C’est un geste désespéré de la part d’un employeur s’acharnant à tenter de briser un syndicat, et maintenant de briser une grève, plutôt qu’à négocier avec ses enseignants. C’est plutôt incongru et scandaleux de la part d’un établissement d’enseignement public de cette envergure, surtout après des représailles envers la présidente pour ses activités syndicales. Le premier ministre devrait mettre tout son poids pour mettre fin à cette dérive de la direction. La majorité des étudiants de la TÉLUQ sont sur le marché du travail, ce sont nos membres syndiqués, ils ne méritent pas d’être privés de l’expertise des tuteurs et tutrices », souligne Jean Lortie, secrétaire général de la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Lire la suite