En raison de leur expérience préalable au Québec, les diplômés et les travailleurs temporaires qualifiés « ont déjà amorcé leur processus d’intégration au marché du travail et à la société québécoise, ce qui en fait des candidats de choix à l’immigration permanente ».
Telle est l’affirmation faite par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion dans son document cadre sur la planification de l’immigration au Québec pour la période allant de 2020 à 2022. Il est difficile de réconcilier cet énoncé de principe avec la décision récente de Simon Jolin-Barrette de suspendre le Programme de l’expérience québécoise (le PEQ) jusqu’au 1er novembre.
L’annonce était enfouie dans la Gazette officielle la semaine dernière. Pour atténuer l’impact d’une décision indélicate, on ne peut choisir meilleur format, ni meilleure période de l’année. Le ministre titulaire de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion a fait des cachotteries inutiles aux citoyens et aux élus. Lire la suite