L’École de technologie supérieure (ETS) a failli à son obligation d’offrir « un milieu exempt de discrimination et de harcèlement » à l’une de ses étudiantes, alors que l’institution « connaissait les problèmes liés aux inconduites sexuelles pendant les initiations », conclut une enquête menée par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Dans la foulée de cette décision rendue en mars — qui vient de faire l’objet d’une entente entre les parties —, Kimberley Marin a reçu 34 500 $ en dommages matériels, moraux et punitifs de la part de l’ETS, de son association étudiante et des individus mis en cause, pour discrimination et harcèlement fondés sur le sexe.
« C’est une victoire sur toute la ligne », se réjouit Kimberley Marin. Une victoire qui vient sceller quatre années de luttes pour faire de son cas un exemple et pour démontrer à toutes les femmes du Québec que cela vaut la peine de porter plainte. Lire la suite