Pendant deux sessions, il l’a courtisée alors qu’elle suivait ses cours. Anne-Marie était flattée; il était une sommité de leur domaine. Puis, pour souligner le début des vacances d’été, quelques étudiants et le professeur se sont réunis chez Anne-Marie*, qui habitait près de l’université. C’est là que c’est arrivé, leur première fois.
Mais le romantisme a vite fait place au malaise. « Je n’avais pas d’autre choix que de suivre son cours à l’automne, parce que c’était là-dedans que je voulais étudier, raconte Anne-Marie. C’était donc mon professeur, mais en même temps, c’était mon amant. »
Les gens impliqués dans ces relations vivent « souvent dans l’ombre, en cachette », selon la professeure de sexologie à l’Université du Québec à Montréal Manon Bergeron, ce qui explique l’absence de statistiques sur le sujet. Elle ajoute que, dans la grande majorité des cas, le professeur est un homme, et l’étudiante, une femme. Lire la suite