Le Comité de sélection en vue de la désignation d’une personne pour assumer le rectorat de l’UQO a annoncé la prolongation de ses travaux. Ainsi, la consultation de la communauté universitaire sera reportée à l’hiver et le recteur sortant, Denis Harrisson, restera en poste six mois supplémentaires. Il semblerait qu’il y avait un manque de candidatures de qualité. Considérant que ces candidatures ne sont pas publiques, nous ne pouvons pas nous positionner sur cette décision.
C’est toutefois avec déception que nous avons appris cette nouvelle. C’est connu, les relations de travail sont mauvaises à l’UQO. À preuve, les nombreux griefs déposés par le Syndicat dans les dernières années pour des contraventions à notre convention collective. Évidemment, le recteur actuel n’est pas responsable de tous les maux de notre université. Toutefois, nous avons besoin rapidement d’une personne rassembleuse pour mener à la reconstruction de la communauté universitaire. Nous avons besoin d’une personne qui respecte chaque groupe de la communauté, qui est capable d’établir un dialogue et qui souhaite consulter de manière transparente. Malheureusement, nous devrons attendre six longs mois supplémentaires pour espérer des jours meilleurs.
C’est avec un malaise que nous avons appris que le Comité de sélection avait recours à un chasseur de têtes privé pour pourvoir le poste vacant. Rappelons que l’UQO est une université publique faisant partie d’un grand réseau. Importer ces méthodes de la grande entreprise nous laisse dubitatifs. Cela ne nous ressemble pas. Souvenons-nous du fiasco du programme Expérience étudiante exceptionnelle et son approche clientéliste. Espérons que la prochaine équipe de direction développera la croissance de l’UQO autour de ses missions fondamentales : l’enseignement de qualité, la démocratisation de l’enseignement supérieur, la recherche et la création ainsi que les services à la communauté.
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