Selon la Convention collective, le Comité de perfectionnement est paritaire. Cela signifie que les parties syndicale et patronale gèrent conjointement ce comité sans lien de subordination. C’est donc par consensus que les décisions doivent se prendre. Or, l’UQO a dérogé à cette règle en mettant fin aux repas du midi lors des journées de formations collectives d’une durée de six heures.
Cette pratique avait été instaurée en 1997, c’est-à-dire il y a 22 ans. L’objectif était de limiter à une heure la pause afin de poursuivre la formation. En effet, si les participantes et les participants mangent au restaurant à l’extérieur de l’Université, la journée de formation pourrait prendre du retard. Par ailleurs, l’offre de restauration de l’Université est limitée le samedi, notamment à Saint-Jérôme où la cafétéria est fermée.
L’UQO n’a pas jugé bon d’en discuter avec le Syndicat avant de prendre cette décision. Elle a mis le Syndicat sur un fait accompli sans même l’en informer. Cette manière cavalière de changer les pratiques démontre, encore une fois, que les relations de travail sont mauvaises à l’UQO. La direction actuelle est déconnectée de sa communauté.
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