Le professeur agrégé Gregory Mikkelson, qui enseignait au sein de l’établissement montréalais depuis 18 ans, a choisi de claquer la porte après que l’Université eut refusé, à maintes reprises, de cesser d’investir dans les hydrocarbures. Il estime qu’il s’agit d’une question de cohérence par rapport à ses valeurs et à la science.
C’était une affaire de conscience, a expliqué à CBC le Pr Mikkelson qui, en septembre dernier, avait présenté une motion pour que McGill retire ses placements dans les énergies fossiles.
Sa proposition avait obtenu l’appui du corps étudiant et du Sénat de l’Université, qui régit les études. Elle avait toutefois été rejetée le 5 décembre par le Conseil des gouverneurs, qui a un droit de veto sur toutes les affaires de l’Université. Une semaine plus tard, le professeur remettait sa démission. Lire la suite