Le SCCC-UQO rencontre la candidate au rectorat

En plus d’avoir participé à la consultation officielle, les membres du Comité exécutif du SCCC-UQO ont rencontré à deux reprises la seule candidate à la course au rectorat de l’UQO, Murielle Laberge. D’abord, Madame Laberge a rencontré  le 30 janvier les représentantes et les représentants de l’Intersyndicale de l’UQO, composés des cinq syndicats et de l’Association générale étudiante. Ensuite, le 31 janvier, elle a rencontré les cinq membres du Comité exécutif du SCCC-UQO

Plusieurs thèmes ont été traités dont la dégradation inquiétante des relations de travail, la formation à distance, le Bureau d’intervention en matière d’inconduites (BIMI), la recherche et la création des personnes chargées de cours ainsi que la gestion des bureaux. Madame Laberge a aussi pu exposer sa vision de l’UQO. Un de ses principaux chantiers sera de développer des outils pour améliorer la santé psychologique des membres de sa communauté.

Le SCCC-UQO participera à la consultation officielle et invite ses membres à le faire. Le Syndicat espère que la nomination d’une nouvelle rectrice ou d’un nouveau recteur améliorera le climat de notre Université. 

Qui est Murielle Laberge?

Murielle Laberge a commencé sa vie professionnelle comme ouvrière sur une chaîne de montage. À la suite à la fermeture de l’usine où elle travaillait, elle a décidé d’entreprendre des études en relations industrielles à l’UQO. Elle y fit ses études de premier et de deuxième cycles avant de faire un doctorat à l’Université de Montréal. Parallèlement, elle devenait chargée de cours.

Il y a 22 ans, en 1998, Murielle Laberge devenait vice-présidente à la Convention collective du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Hull (SCCC-UQAH, aujourd’hui SCCC-UQO). Peu de temps après, elle était recrutée comme professeure au Département des relations industrielles de la même université. 

Elle a été directrice du Département des relations industrielles en 2006 tout en étant présidente du Syndicat des professeures et professeurs (SPUQO). Par la suite, elle est devenue la première femme à occuper le poste de doyenne de la Gestion académique, et ce, de 2007 à 2015. Pendant cette période, elle a agi comme principale vis-à-vis patronale du SCCC-UQO.