Semaine sombre dans la jeune histoire du campus de Saint-Jérôme. Aujourd’hui, nous apprenions la fermeture de la librairie universitaire, propriété de la Coopsco des Laurentides. Le service sera remplacé par des « casiers intelligents ». La Coopsco invoque une « restructuration de ses activités commerciales » pour justifier le remplacement de sa boutique par des machines.
Hier, ce sont les heures d’ouverture de la cafétéria qui étaient réduites. Ainsi, il n’y aura plus de service alimentaire l’après-midi et le soir. La cafétéria est aussi propriété de la Coopsco des Laurentides. Cette fois, c’est la pénurie de la main-d’œuvre qui est invoquée.
Ces deux annonces provoquent la consternation de toute la communauté universitaire. Une librairie et une cafétéria sont deux services essentiels à la communauté. Il est incompréhensible qu’un concessionnaire puisse réduire les services de la sorte. D’ailleurs, concernant la « pénurie de main-d’oeuvre », notons que la Coopsco ne semble pas respecter la clause de son contrat mentionnant qu’elle doit privilégier l’embauche d’étudiantes et d’étudiants.
Dans ces circonstances, l’UQO devrait envisager de rapatrier ces services. Pourquoi notre Université ne serait-elle pas en mesure d’offrir les services de librairie et de restauration avec son propre personnel? Une chose est certaine. Le campus de Saint-Jérôme vient de perdre drastiquement son attractivité.
Et à Gatineau…
Les cafétérias de Gatineau invoquent également la pénurie de la main-d’œuvre pour réduire leurs services, notamment dans le pavillon Lucien-Brault. Encore une fois, le contrat qui lie le concessionnaire, l’Indocile, et l’UQO implique une embauche prioritaire d’étudiantes et d’étudiants. Il semblerait que cette clause n’est pas respectée. Encore une fois, c’est toute la communauté universitaire qui écope.
Le SCCC-UQO a obtenu une copie des contrats des concessionnaires grâce à la Loi d’accès à l’information et s’est appuyé sur ces contrats pour rédiger cet article.
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