La symbolique et la représentation sociale des femmes au sein de notre université est, à notre point de vue, fort déficiente et désolante. C’est l’analyse que nous faisons de la place accordée aux femmes dans l’appellation des pavillons et des chaires de recherche, où quatre faits saillants ressortent de nos analyses :
- Premièrement : sur les 23 pavillons du campus qui portent des noms de personnes, seuls deux (2) d’entre eux portent des noms de femmes : la Maison Marie-Sirois (1878-1934), nommée en l’honneur de la première étudiante diplômée de l’Université Laval et le pavillon Agathe-Lacerte (1902-1993), nommé en l’honneur de la première professeure de l’Université Laval. En pourcentage, cela équivaut à moins de 10% (8,7% plus exactement).
- Deuxièmement :aucun de ces deux (2) pavillons n’accueille des classes d’enseignement ou des laboratoires de recherche, les deux missions fondamentales de l’université. Le premier accueille l’association des étudiantes et étudiants de deuxième cycle, tandis que le second est une résidence universitaire. Lire la suite…