L’obligation de finir la session par l’enseignement à distance crée de l’anxiété dans les cégeps et les universités, qui préparent la suite des cours dans des conditions exceptionnelles. Limites technologiques, enfants à scolariser à la maison, étudiants qui travaillent dans les services essentiels : les obstacles se multiplient pour les étudiants et les professeurs.
Plus de 115 000 étudiants de niveau collégial et universitaire ont signé une pétition réclamant l’annulation des cours et la reconnaissance des crédits sans note chiffrée. Des dizaines d’autres font circuler des lettres d’opinion qui déplorent l’improvisation entourant la suite des apprentissages. Des professeurs réclament aussi la suspension de la session devant l’ampleur des difficultés.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, dit comprendre le défi de continuer les apprentissages dans ces conditions sans précédent, mais il exhorte le milieu scolaire à ne pas abandonner.
« Je reçois plein de messages de profs et d’étudiants qui sont contents que ça recommence. Si on leur disait : “Tu es motivé, ton prof est motivé, mais c’est fini, il est interdit d’apprendre”, je pense qu’on serait loin de la mission du réseau scolaire », a dit le ministre en entrevue avec Le Devoir. Lire la suite…