L’UQO devrait-elle envisager des cours intensifs en juillet et en août?

Contrairement aux grandes universités, l’UQO n’a jamais développé les cours intensifs en juillet et en août. Règle générale, ces mois d’été permettent aux étudiantes et aux étudiants de travailler, notamment dans l’industrie touristique, ou de prendre des vacances. Dans les grandes universités, une offre de cours est pourtant faite pendant ces mois.

Or, la crise que nous vivons risque de bouleverser nos pratiques. D’une part, l’industrie du divertissement, de la restauration et du tourisme est au neutre. Cela prive de travail une partie importante de la population étudiante. Par ailleurs, bien que le confinement sera probablement partiellement levé en juillet, les déplacements seront encore restreints. Personne ne songe à planifier des vacances en juillet et en août.

Ainsi, nous pouvons envisager qu’une nouvelle offre de cours pourraient obtenir un certain engouement. Selon nos informations, l’inscription aux cours intensifs de mai et de juin est déjà supérieure à la normale. De plus, nous pouvons observer que l’Université d’Ottawa a déjà augmenté son offre de cours ce printemps et cet été.

Une offre de cours en juillet et en août aurait un autre avantage. Elle permettrait à des étudiantes et à des étudiants d’atteindre 12 crédits, ce qui les rendraient admissibles à l’aide financière aux études. Cela pourrait combler le manque de revenus causé par le chômage. En somme, l’UQO aurait tout intérêt à sonder ses étudiantes et ses étudiants afin de connaître leurs attentes sur les cours du trimestre d’été.