Confinés, à l’étroit et sous surveillance par des agents de sécurité, les étudiants vivant toujours dans les résidences de l’Université Laval ne savent pas s’ils auront un toit cet été. Un mélange pour le moins « anxiogène » pour compléter leur session, dénoncent certains.
Témoins du calme inhabituel qui règne sur la cité universitaire, quelque 767 étudiants vivent toujours dans l’un des quatre pavillons abritant des dortoirs. Comme les autres, ils doivent compléter leur session en ligne alors que la majorité des services ne sont plus offerts sur le campus.
La rectrice Sophie D’Amours a jusqu’ici renoncé à vider complètement les résidences, comme le souhaitait la santé publique et comme l’ont fait d’autres universités québécoises le mois dernier. Elle a cependant enjoint les étudiants à quitter s’ils le pouvaient. Beaucoup ont obtempéré, le taux d’occupation ayant depuis chuté à 33 %. Lire la suite…