La crise de la COVID-19 que nous traversons révèle le traitement inéquitable des étudiants étrangers au Canada, et en particulier en Ontario.
Soyons clairs : cette province et ses universités dépendent financièrement des étudiants étrangers. Ceux-ci, en plus de payer des droits de scolarité beaucoup plus élevés, génèrent des revenus par leurs achats dans les économies locales tout en travaillant dans ces mêmes institutions universitaires, conçues davantage pour offrir un soutien par le travail plutôt que par la reconnaissance de leur bourse.
La semaine dernière, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’un soutien financier serait alloué aux étudiants. Or, les étudiants internationaux n’ont pas droit à cette aide d’urgence. La seule option de subsistance qui leur reste : dénicher un boulot d’été dans des commerces dit « essentiels » et donc travailler dans un environnement à haut risque.
À l’heure actuelle, les gouvernements fédéral et ontarien ont mis en place plusieurs stratégies pour augmenter la taille de leur population d’étudiants étrangers, mais aussi pour s’assurer qu’ils s’installent ici une fois leurs diplômes obtenus (voir la Stratégie d’éducation postsecondaire de l’Ontario, le rapport du Conseil de l’enseignement supérieur et la Stratégie d’éducation internationale du Canada). Lire la suite…