L’expérience du trimestre d’été en mode non présentiel a révélé que le temps de travail pour la préparation d’un cours avait été considérablement lourd pour les chargées et chargés de cours. En plus d’avoir à acquérir des compétences en matière technologique, le corps enseignant a dû convertir ses plans de cours, ses approches pédagogiques ainsi que l’évaluation des connaissances. En somme, c’est un surcroît de plusieurs dizaines d’heures qui a dû être consacré à cette conversion.
Par ailleurs, les cours en mode non présentiel demandent davantage d’encadrement. Les courriels des étudiantes et des étudiants sont souvent multipliés par quatre ou cinq. Malgré la limitation de la taille des groupes, les chargées et chargés de cours ont consacré beaucoup plus de temps qu’à l’habitude à l’encadrement.
Conséquemment, le Syndicat demande une revalorisation du traitement pour les cours en mode non présentiel. Le temps supplémentaire pour ce mode d’enseignement doit être reconnu et rémunéré à juste titre!
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