Candidate au Comité de la condition féminine
Je suis chargée de cours depuis 2012 et, pendant près de cinq ans, j’ai vécu de mes charges de cours. J’ai d’abord commencé à enseigner à l’UQO, en sciences de l’éducation et en sciences sociales, puis j’ai obtenu des contrats d’enseignement à l’Université d’Ottawa en 2013. En juillet 2016, je suis passée dans la catégorie des personnes chargées de cours en situation de « double emploi », en décrochant un poste au gouvernement fédéral. Comme fonctionnaire, j’occupe un poste de conseillère principale en politiques au sein d’une équipe qui vise à favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans le milieu de la recherche, particulièrement au niveau postsecondaire.
Je suis détentrice d’un doctorat en Gender Studies et d’une maitrise en sociologie avec concentration en études des femmes. Depuis mes débuts comme chargée de cours à l’UQO, je me suis intéressée et impliquée auprès de notre syndicat, en commençant par participer aux réunions syndicales, puis à me joindre à quelques comités (Journée pour la valorisation de l’enseignement, Comité sur la conciliation travail-famille-militantisme, Sous-comité sur les communications), pour enfin être élue au poste de Vice-présidente aux communications du SCCC-UQO en avril 2015, poste que j’ai cédé en date du 31 décembre 2016, dû à ma nouvelle réalité professionnelle.
Je poursuis tout de même mon implication comme membre du Comité de la condition féminine du SCCC-UQO depuis sa création en octobre 2016. Je crois avoir encore beaucoup à offrir – et à apprendre – au sein de ce comité. J’aimerais entre autres que l’on applique davantage une analyse intersectionnelle dans notre travail syndical. La pandémie de COVID-19 a bien démontré que différents groupes de personnes subissaient des effets différenciés de la pandémie. Par exemple, nous pouvons penser aux femmes, qui assurent encore souvent une majorité des responsabilités familiales; aux personnes en situation de handicap ou dont l’état de santé les rend particulièrement vulnérables à ce virus, ou même aux mesures de confinement; aux personnes qui ont plus de difficulté à s’adapter à l’enseignement en ligne, que ce soit dû à un manque d’outils performants ou un besoin de formation additionnelle, etc. Pour certaines et certains de nos membres, ces réalités sont bien réelles.
J’aimerais aussi continuer à participer à différents projets, dont l’organisation d’activités pour souligner le 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes; contribuer aux analyses qui pourraient être développées par notre syndicat afin de considérer les effets différenciés (selon le genre, mais aussi selon d’autres facteurs identitaires tels que l’appartenance culturelle ou ethnique, la situation de handicap, l’identité autochtone, etc.) des évaluations de l’enseignement, des mesures de prévention face à la COVID-19, etc.
Je désire donc obtenir un nouveau mandat au sein du Comité de la condition féminine du SCCC-UQO afin de contribuer, par cette implication, au développement d’activités et d’analyses qui serviront d’outils de militantisme syndical. J’espère que je pourrai compter sur votre appui et je vous remercie de votre confiance.