Le Syndicat et l’Université ont conclu une lettre d’entente pour encadrer l’enseignement en mode non présentiel au trimestre d’hiver 2021. D’abord, mentionnons que la majorité des articles de la lettre d’entente précédente sont reconduits.
- Une liste COVID-19 des fournitures scolaires. Elle inclut notamment le forfait Internet haute vitesse, un ordinateur, un écran ou une webcam.
- La possibilité de dépassement de charges de cours pour les personnes qui auraient dû terminer leur période de probation (pour l’affichage ultérieur).
- La possibilité d’obtenir 20 heures d’assistanat si un cours compte entre 50 et 60 étudiantes et étudiants.
- La possibilité de dédoubler un cours de premier cycle à partir de 61 étudiantes ou étudiants. Il est noté que le nouveau cours sera donné à la même heure que le premier. Il ne pourra donc pas être donné par la même personne chargée de cours. Cette même règle s’applique aux cours des cycles supérieurs à partir de 30 étudiantes et étudiants.
- Si la personne chargée de cours refuse le dédoublement, elle pourra obtenir 45 heures d’assistanat.
- La volonté mutuelle de réduire l’embauche de nouvelles personnes chargées de cours. Si un cours n’était pas comblé, une solution devrait être négociée entre l’Université et le Syndicat.
La nouvelle lettre d’entente prévoit de nouvelles dispositions.
- À la définition des cours en mode non présentiel, un ajout a été fait dans l’énumération des méthodes pédagogiques : « ces activités peuvent être des cours magistraux synchrones ». Toutefois, la liberté académique permettra toujours à la personne chargée de cours de réaliser des cours asynchrones ou mixtes.
- Au trimestre d’hiver 2021, les cours seront soit en non-présentiel, en présentiel ou hybrides. Il existe désormais un mécanisme de modification de la modalité d’un cours. Ainsi, une personne chargée de cours pourra en faire la demande et un comité étudiera la question. Marie-Josée Bourget siégera à ce comité.
- Une évaluation des enseignements sera faite. Toutefois, ces évaluations ne pourront pas être jugées insatisfaisantes.
Le Syndicat est satisfait qu’une entente soit survenue dès novembre. Elle permettra à ses membres de prendre une décision sereine sur le dédoublement ou non des cours de plus de 61 étudiantes et étudiants. L’entente permettra d’entendre les demandes des chargées et chargées de cours sur la modalité des cours, ce qui n’était pas possible au trimestre d’automne.
La tenue des évaluations était une demande des étudiantes et des étudiants afin qu’ils puissent s’exprimer. L’important pour le Syndicat était que ces évaluations ne puissent pas, dans un contexte d’urgence sanitaire, être considérées insatisfaisantes.
Le Syndicat tient toutefois à exprimer sa déception sur la non-reconnaissance du surcroît de travail. En collaboration avec la FNEEQ/CSN, le Syndicat continuera d’exercer des actions de visibilité pour demander des enveloppes dédiées aux précaires de l’enseignement supérieur.
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