De récents incidents à l’Université d’Ottawa et à McGill ont révélé des situations où les professeurs ont été soumis à des attaques en règle dans le sillage des courants woke et de la cancel culture, très présents dans les universités nord-américaines, surtout sur la question des minorités racisées et des identités de genre.
Qu’en est-il des étudiants ? Comment se situent-ils dans ce débat qui porte sur la prise de parole et la liberté universitaire ? La Presse est allée à leur rencontre. Sans constituer une enquête scientifique, les entrevues montrent que ce climat stressant ne les épargne pas.
Plusieurs racontent avoir subi des pressions de leurs camarades plus radicaux. D’autres craignent d’exprimer librement leur opinion de peur d’être lynchés sur les réseaux sociaux. Lire la suite…