Les relations entre le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO) et le Décanat de la recherche et de la création (DRC) sont compliquées depuis plusieurs années. Ce Décanat ignore les personnes chargées de cours, bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses à faire de la recherche et de la création. Par ailleurs, plusieurs exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) exigent désormais un doctorat ainsi que des publications scientifiques récentes.
Cet aveuglement de l’UQO ressemble de plus en plus à de l’acharnement contre ses travailleuses et travailleurs précarisés. Les personnes chargées de cours sont complètement absentes du Comité de la recherche et de la création de l’UQO. L’Université fait comme si elles n’existaient pas.
Le poste de doyenne ou de doyen de la recherche et de la création est désormais vacant. Le Syndicat a demandé d’être consulté sur la nomination à venir. Mentionnons que toutes les professeures et tous les professeurs seront consultés ainsi que leur Syndicat. La réponse a été négative!
Pourtant, la consultation aurait comme conséquence l’ouverture d’un dialogue entre le DRC et le SCCC-UQO. Rappelons qu’il n’y a eu aucun contact entre le Syndicat et l’ancienne doyenne malgré les nombreux contentieux. Devrait-on croire qu’il y a un mépris institutionnel envers la recherche et la création des chargées et chargés de cours?
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