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Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) dénonce l’improvisation du ministère de l’Enseignement supérieur dans la gestion de la pandémie. Il a fallu attendre le 7 janvier pour connaître les directives de Québec concernant le type d’enseignement dans les universités pour le mois de janvier.

« Le corps enseignant a besoin de prévisibilité. Le passage vers l’enseignement en non-présentiel exige beaucoup de temps et de planification. Nous avons besoin d’une vision à moyen terme afin d’organiser le trimestre », a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.

Le SCCC-UQO est inquiet de l’absence de Danielle McCann depuis le début de la vague du variant Omicron. « Madame McCann a été extrêmement discrète lorsque Monsieur Alexandre Cloutier a rendu son rapport sur la liberté académique. Elle est totalement absente actuellement. Nous avons besoin d’une ministre à l’écoute du monde universitaire », a soutenu Madame Bourget. Le SCCC-UQO a perdu confiance en cette ministre.

Les chargées et chargés de cours souhaitent également qu’il y ait un débat sur le passeport vaccinal à l’université. « Nos amphithéâtres et même nos autres salles de classe sont à pleine capacité, sans distanciation. En quoi notre institution est-elle plus sécuritaire qu’un cinéma ou qu’une salle de spectacle? », s’est questionnée Madame Bourget. 

Le SCCC-UQO a été fondé en 1992 et compte environ 700 membres répartis à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est le syndicat le plus représentatif de l’Université du Québec en Outaouais.