Le débat entourant l’efficacité du masque N95 par rapport au masque chirurgical n’en est pas un aux yeux du scientifique en chef du Québec, pour qui il ne fait aucun doute que le premier est supérieur à l’autre pour filtrer le virus qui cause la COVID-19. Rémi Quirion croit d’ailleurs que l’accès à ce type de masque devrait être élargi.
Le Soleil a eu envie d’entendre le scientifique en chef du Québec sur la place de la science dans la gestion de la pandémie au Québec, et plus particulièrement sur la question des aérosols et du masque N95, des sujets qui ont été abordés par son homologue fédérale, la Dre Mona Nemer, à l’émission spéciale de Découverte diffusée en direct dimanche dernier, ainsi que lors d’une entrevue avec Pénélope McQuade sur les ondes de la radio de Radio-Canada deux jours plus tôt.
À propos des masques N95, la conseillère scientifique en chef du Canada a déclaré à la radio que «c’est pas compliqué, ce sont les masques qui sont les plus efficaces pour filtrer le virus, les particules qui sont dans l’air». On peut, a-t-elle dit, se demander quel est le bénéfice d’utiliser ce type de masque dans certains milieux «versus le coût ou le confort», par exemple, mais affirmer qu’ils ne sont pas plus sécuritaires que les masques chirurgicaux, «ça ne marche pas». Lire la suite…