Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) a tenu une Assemblée générale le 17 janvier portant exclusivement sur le retour en classe prévu à l’UQO le 31 janvier. Par une large majorité, les membres ont adopté une résolution demandant la poursuite du trimestre en non-présentiel.
« Ce n’est pas un bon moment pour revenir en salle de classe. Les chargées et chargés de cours sont inquiets pour leur santé et celle des membres de la communauté universitaire », a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. « Au moment où les hôpitaux font du délestage, nous devons faire notre part afin d’appuyer les travailleuses et travailleurs de la santé. En Outaouais, la situation est encore plus difficile qu’ailleurs au Québec », a-t-elle poursuivi.
Le SCCC-UQO considère que l’UQO n’est pas prête pour recommencer les cours en classe. Aucune distanciation n’est actuellement prévue et les tests antigéniques ainsi que les masques N95 ne sont toujours pas disponibles pour notre communauté.
Le manque de prévisibilité, autant pour le corps enseignant que pour les étudiantes et les étudiants, est un autre problème important. « Le passage d’une méthode d’enseignement à une autre demande beaucoup de temps, autant pour la prestation que pour les évaluations. Les étudiantes et les étudiants sont encore plus stressés à l’idée de changer de mode d’évaluation à la dernière minute », soutient la présidente du Syndicat.
Par ailleurs, le Syndicat craint des bris de service à l’Université s’il y a retour en classe le 31 janvier. « Des personnes chargées de cours ont tellement peur pour leur santé qu’elles pensent à renoncer à leurs cours. Cette situation risque de mettre dans l’embarras les étudiantes et les étudiants qui suivent leurs cours », a poursuivi Madame Bourget.
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