Je lisais cet essai sur l’«affaire» Verushka Lieutenant-Duval à l’Université d’Ottawa. Et je me disais: c’est le genre d’histoire complètement absurde, injuste, effarante, qui pourrait briser la vie de n’importe qui.
Mme Lieutenant-Duval est cette prof qui a eu le malheur de mentionner le «mot en N» en salle de classe. Un mot qu’elle a prononcé en anglais, après une mise en contexte appropriée, dans un cadre pédagogique, après avoir prévenu les étudiants que la discussion qui allait suivre pourrait choquer les âmes sensibles.
Bref, elle a mentionné le mot tabou après avoir pris toutes les précautions d’usage, et même plus. Si on n’a plus le droit d’aborder les sujets sensibles dans nos universités, où va le monde? Lire la suite…