À la fin des années 1990, un rapport sur les personnes chargées de cours fera quelques vagues en identifiant, notamment, des problématiques importantes dans la rémunération de ces enseignantes et enseignants universitaires. Toutefois ce rapport s’attarde aussi à la tâche des chargées et chargés de cours qu’il compare entre les universités, mais aussi avec celle des professeurs permanents. La suite est connue : prise de conscience (momentanée) du rôle, de la place et de la contribution, mais aussi du nombre de personnes chargées de cours et bien sûr un ajustement de la rémunération. Suivra aussi une volonté d’afficher, haut et fort, l’hétérogénéité de notre corps d’emploi. Il y a, bien entendu, des professionnels qui enseignent sporadiquement pendant des années et qui transmettent aux étudiantes et étudiants leur vaste et inestimable expérience « terrain ». Il y aussi les chargés.es d’enseignement, qui se consacrent à l’enseignement, mais il y a aussi des doctorants ou postdoctorants et autres « forfaitaires » dont la contribution est telle que les universités ne pourraient fonctionner sans eux. Enfin, il y a aussi des chargés.es de cours qui font de la recherche-création. Lire la suite…
Articles récents
- Le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers en baisse dans les universités du Québec 20 novembre 2024
- L’IA suscite des craintes en enseignement supérieur, selon la FNEEQ 18 novembre 2024
- Hull, debout derrière ses allumettières – Épisode II: la compagnie veut nous «écraser» 18 novembre 2024
- L’UQO ne sanctionne pas l’utilisation de l’intelligence artificielle 18 novembre 2024
- Le SCCC-UQO est désormais sur Bluesky 18 novembre 2024