L’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) avait reconnu dès le début de la pandémie les conséquences potentiellement majeures d’une interruption de la scolarisation. Dans un document récent, l’organisme note, entre autres, une réduction du filet de sécurité sociale des enfants, une exacerbation des inégalités sociales et éducatives ainsi qu’un accès nettement insuffisant aux technologies.
Au Québec, des médecins qui travaillent auprès des enfants et des adolescents s’inquiétaient en janvier dernier des effets néfastes de la fermeture des écoles, même temporaire. Dans une lettre publiée dans Le Devoir, ils soulignaient que l’éducation est un « besoin essentiel » pour le développement et la santé des enfants. Ils évoquaient également les risques de décrochage scolaire et de retards d’apprentissage. Lire la suite…