«Je suis désolée parce que ma mention du mot ne visait vraiment pas à bouleverser quelqu’un ou de faire mal à quiconque. Je suis dans un cours universitaire. Je fais les états d’une théorie, je mentionne un mot que j’ai tiré de la littérature savante.»
L’ancienne professeure à temps partiel de l’Université d’Ottawa (Ud’O), Verushka Lieutenant-Duval, a entrepris son témoignage mercredi matin dans un hôtel d’Ottawa devant le tribunal d’arbitrage entendant les deux griefs déposés en son nom par l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO).
Mme Lieutenant-Duval est revenue sur les événements de l’automne 2020, où elle a prononcé le «mot en n» dans son entier dans le cadre de son cours Arts et Genres.
Elle a notamment expliqué le contexte dans lequel elle a prononcé le mot controversé. La professeure a noté que le cours de trois heures achevait lorsqu’elle a parlé de théories portant sur la réappropriation de mots par certaines communautés. Lire la suite…