Alors que l’arbitrage entre Verushka Lieutenant-Duval et l’Université d’Ottawa est en cours, on comprend maintenant qu’on ne devrait pas l’appeler l’affaire Lieutenant-Duval, mais bien l’affaire Jacques Frémont.
La professeure Verushka Lieutenant-Duval a fait tout ce qu’il fallait faire : prudence, traumavertissement (deux fois), nuance, délicatesse, pédagogie, grille d’analyse bien maîtrisée. On peut dire qu’elle jouait selon les règles du campus. Pourtant, elle a vécu l’enfer pour avoir prononcé un mot, une fois. Pourquoi ?
Parce que l’Université d’Ottawa, elle, a paniqué. Alors que la professeure voulait faire progresser la réflexion de ses étudiants sur des sujets délicats qui faisaient partie de son plan de cours, l’Université d’Ottawa et son recteur, Jacques Frémont, ont décidé de protéger leur image, de se positionner idéologiquement au mépris des faits et de certains principes fondamentaux. Lire la suite…