Ils donnent la moitié des cours universitaires dans la province et, pourtant, ils souffrent d’une précarité chronique, selon la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec (FNEEQ). En vue de la Journée nationale des chargés de cours, le 22 novembre, la FNEEQ presse les universités et le gouvernement de mieux reconnaître ce corps d’emploi essentiel.
« Certains chargés de cours ont 30 ou 35 ans d’expérience d’enseignement à l’université, et ils ont l’équivalent d’un “visa temporaire”, qu’ils vont devoir continuellement renouveler », déplore Christine Gauthier, vice-présidente et responsable politique du regroupement université pour la FNEEQ. La Fédération réunit les syndicats de plusieurs enseignants de l’éducation supérieure du Québec, dont la majorité des enseignants du collégial et les chargés de cours universitaires.
« Les chargés de cours donnent environ la moitié des cours universitaires au premier cycle, calcule Mme Gauthier, qui est également chargée de cours au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval. Malgré l’ampleur de leur travail, ils sont souvent considérés comme du personnel périphérique. » Lire la suite…