Combien d’erreur d’aiguillage lui faudra-t-elle encaisser après l’affaire Lieutenant-Duval, l’affaire Amir Attaran et maintenant l’affaire de l’ambassadeur chinois Cong Peiwu, pour comprendre qu’il faut peut-être du sang neuf ou du jugement différent à la tête de l’institution?
À chaque fois, l’enjeu est le même: la liberté d’expression.
Et à chaque fois, la direction ne semble pas capable d’analyser les circonstances et les faits pour faire la part des choses.
Dans le cas de Lieutenant-Duval, l’université aurait dû reconnaître la réaction critique des élèves, mais protéger la liberté académique de son professeur et ne pas la suspendre.
Dans le cas d’Amir Attaran, la direction de l’université aurait dû réagir bien plus rapidement – il lui a fallu deux semaines! – pour condamner les propos inacceptables tenus publiquement par son professeur de droit, au sujet du Québec et des francophones. Lire la suite…