L’UQAM devra indemniser une employée qui se plaignait d’avoir été victime de racisme en corrigeant les copies d’examens d’un cours portant sur les stéréotypes racistes.
La correctrice a dû lire des réponses contenant du contenu discriminatoire, a tranché un arbitre du travail. La sévérité de ses corrections a aussi été critiquée par des étudiants, l’un d’eux l’attribuant au fait qu’elle était « étrangère » et « de l’école française ».
Gaëlle Étémé Lebogo a donc « été victime de harcèlement psychologique dans le cadre de son travail », selon la décision de l’arbitre du travail Robert Côté datée du mois dernier. « L’employeur a failli à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser le harcèlement après en avoir été informé par la plaignante. »
La décision continue : « cette situation a privé la plaignante de son droit quasi constitutionnel à la sauvegarde de sa dignité […], mais aussi compromis son droit à l’égalité sur la base de son sexe et de son origine ethnique ». Lire la suite…