Combiné à la forte inflation et la pénurie de main-d’œuvre qui brouillent sérieusement les cartes, le noyau dur des négociations pour le renouvellement des conventions collectives à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), qui s’amorce tout juste, risque d’être «difficile», avoue la rectrice Murielle Laberge.
«Dans une négociation, c’est sûr que quand on arrive au (volet) monétaire, peu importe le contexte, on est toujours à deux pôles, puis souvent même aux extrémités d’un même pôle. Mais là, avec le contexte de l’inflation, si souvent les gens demandent du 2%, du 4% plus l’Indice des prix à la consommation (IPC), mais avec un IPC qui est à 6% ou 8%, vous comprendrez que si quelqu’un demande disons 2% plus, et mettons-le au minimum, un IPC à 6%, ça fait 8% par année. Sur trois ans, c’est 24% d’augmentation. Il n’y a pas un employeur qui est capable de donner 24% d’augmentation sur trois ans, alors comment se rejoindre? Ça va être ça mon défi», lance-t-elle. Lire la suite…