Des chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) reçoivent des insultes et des propos déplacés, voire parfois haineux, de la part d’étudiants et demandent à la direction de remédier à la situation.
«Bro what the fuck, mon chien explique mieux.» «Psychopathe, malade physique et mentale [sic], il doit retourner à son pays, sale race.»
Ces commentaires pour le moins dérangeants (voir plus bas) ont été rédigés par des étudiants, de façon anonyme, dans le cadre du processus d’évaluation de l’enseignement.
Ils sont transmis aux chargés de cours de façon intégrale à la fin de la session.
«C’est particulièrement désagréable et, surtout, pas constructif du tout. On voit qu’il n’y a pas de volonté d’améliorer l’enseignement, il y a juste une volonté de se vider le cœur», lance Michèle Tessier-Baillargeon, vice-présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAR. Lire la suite…