L’UQO souhaite consolider la baisse de pouvoir d’achat des personnes chargées de cours. En effet, les offres d’augmenter les salaires de 8 % en quatre ans sont en décalage complet face à l’augmentation du coût de la vie. Ainsi, les offres salariales, pour chacune des années d’un éventuel contrat de travail, seraient inférieures à l’inflation réelle ou projetée.
Selon les projections, les offres patronales correspondraient à une baisse du pouvoir d’achat d’au moins 9,2 % en 2025 face au salaire de 2018. En dollars constant de 2018, la charge de cours serait rémunérée 9 156 $, soit une baisse de revenus de 927 $ en parité du pouvoir d’achat. Au-delà de ces chiffres, n’oublions pas qu’une partie importante de nos membres vivent des situations difficiles et que cet appauvrissement aurait des conséquences concrètes.
Mentionnons que ces offres sont calquées sur celles du secteur public québécois. Ces dernières ont été rejetées à l’unanimité par l’ensemble des syndicats. Ces offres sont aussi inférieures à celles observées dans d’autres composantes de l’Université du Québec. Ces dernières avaient pourtant été faites avant la poussée inflationniste.
En somme, l’UQO propose un recul historique des salaires des chargées et chargés de cours. Il faudrait des décennies afin de pouvoir récupérer ce retard. Pourtant, l’UQO a engrangé 15 millions de profits de 2015 à 2022. Il semblerait que la bienveillance de l’UQO se dirige plus vers la brique et le béton que vers son personnel enseignant!
Rappelons qu’un vote de grève aura lieu le 28 février!
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