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OPINION – En ce premier trimestre de l’année 2023 des négociations en vue du renouvellement des conventions collectives se déroulent au sein de nombreuses entreprises financées en totalité ou en grande partie par l’État.

Il y a, nous le savons, celle des 600 000 salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic (dont la convention collective arrive à échéance le 31 mars) et également celle de professeurEs et de chargéEs de cours dans certaines universités. Si, à première vue, il peut sembler n’y avoir aucun lien entre ces négociations, en y regardant de plus près, elles semblent de plus en plus liées les unes aux autres en raison de cette constante référence par les employeurs des autres secteurs publics à la « PSG » (Politique salariale gouvernementale).

Si les négociations avec le Syndicat des professeurEs de l’UQO et celui des Chargées de cours de la même université ont débouché sur des ententes de principes qui ont été ratifiées par les Assemblées générales de ces deux syndicats, pour le moment par contre, à l’Université Laval, c’est comme nous en informe Isabelle Mathieu « l’impasse dans les négociations entre l’Université Laval et ses 1300 professeurs. Les discussions entre les parties sont même suspendues jusqu’au 24 mars. »

Pourquoi le 24 mars ?

Il y a un événement important à venir le 21 mars 2023, soit celui du dépôt du budget Girard. En 2010, le ministre des Finances de l’époque avait inclus dans son budget la proposition de hausse salariale de l’État employeur à ses salariéEs syndiquéEs. À partir de ce moment, il ne restait plus tellement de marge de manœuvre pour une augmentation salariale plus substantielle.

Le budget qui nous sera dévoilé dans quelques heures aura-t-il le même impact que celui qu’a eu le budget Bachand sur le déroulement de la négociation des conventions collectives en 2010 ?

C’est à voir et surtout à suivre…

Yvan Perrier
Chargé de cours en relations industrielles